Vice-président du Conseil général des instituts de recherche

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Vice-président du Conseil général des instituts de recherche

Vice-président du Conseil général des instituts de recherche

En 2022 le Conseil général des instituts de recherche (RGIB), une organisation représentant actuellement 91 instituts qui mènent les recherches scientifiques pour l’économie, les infrastructures, l’environnement, l’agriculture, la médecine et, au sens large, la sécurité et les sciences humaines en Pologne, a célébré le 30ème anniversaire de sa fondation. À cette occasion, lors d’une réunion solennelle du Conseil qui aura lieu le lundi 12 septembre 2022 dans le hall de l’École polytechnique de Varsovie, le plus innovatrices et dynamiques institutions seront distinguées. La cérémonie sera également une occasion de se familiariser avec les réalisations de plusieurs instituts de recherche, dont les solutions élaborées dans des départements, laboratoires scientifiques et de recherche sont au service de la société polonaise.

Le Conseil général, dirigé depuis cette année par le professeur Henryk Skarżyński, représente les intérêts de la communauté des chercheurs en Pologne et à l’étranger et participe à la politique économique, sociale, et notamment à la politique scientifique et celle de l’innovation.

Son rôle est de présenter ses opinions et demandes aux organes de l’administration publique afin d’aider à résoudre les problèmes communs de l’ensemble des instituts et d’améliorer l’innovation et l’efficacité économique, d’aider au progrès de la science, au développement du personnel de recherche, notamment des jeunes chercheurs et de contribuer au développement et à l’amélioration des recherches et de la mise en œuvre de technologies innovantes.

« En prenant mes fonctions du président, j’ai déclaré que de pouvoir représenter le milieu scientifique, rassemblé dans un groupe des institutions scientifiques si large, d’agir pour leur compte et, par ceci, de promouvoir la science polonaise est pour moi un grand honneur. Mes prédécesseurs dirigeant le Conseil général, les hommes scientifiques, chercheurs, personnages éminents, ont introduit plusieurs mises en œuvre dans de divers domaines de l’économie. » dit le prof. Henryk Skarżyński.

Au cours de trentaine d’années dernières, la position des instituts particuliers a évolué, ce qui en était une réflexe de la réalité de l’époque et de grandes transformations dans notre pays. Il est légitime de constater que dans plusieurs cas il s’agissait de transformations révolutionnaires dans quasiment tous les domaines de la vie sociale, ayant une immense influence sur le fonctionnement de tout le domaine scientifique, y compris l’activité des instituts de recherche.

« Les changements des conditions externes n’ont pas épargné les instituts de recherche »,  ajoute le prof. H. Skarżyński. « L’évolution de la législation n’a pas toujours garanti une direction des unités stable, permanente et par conséquence, anticipée pour le personnel de l’institut et pour son milieu. La dernière réforme de l’éducation importante a permis l’émergence d’une nouvelle structure de gérance et de direction de plus larges équipes de recherche susceptibles de rivaliser pour obtenir des financements à l’échelle nationale et internationale. Il est impossible de faire des pronostics à long terme après seulement quelques années de l’activité du Réseau de recherche Łukasiewicz. Nous devons supporter les équipes de recherche et les leaders particuliers et la direction de celui-ci, pour que leurs buts et objectifs de départ apportent des résultats attendus et qu’ils donnent un message claire et positif  pour les autres sur le succès d’une fusion pareille. Nous nous rendons compte que souvent, à cause d’une concurrence au niveau national qui ne soit pas tout à fait fondée, nous perdons les forces dont nous aurions besoin plutôt pour concourir pour l’obtention de bourses de recherche au niveau international. Il faut dire que certains modifications positives dans la loi donnent une possibilité officielle de renforcer la coopération entre les institutions et centres de recherche au niveau international, permettant d’obtenir les résultats plus satisfaisant. Cela pourrait et devrait être l’une des bases d’utilisation des moyens offerts pour des recherches et le développement de la science par le NCN, NCiBR, ABM [Centre national de la science, Centre national de la recherche et du développement, Agence de recherche médicale] et les institutions européennes. » dit le prof. Henryk Skarżyński.

Les institutions scientifiques représentées par le Conseil général ne sont pas isolées dans leurs activités. Pendant des décennies jusqu’au présent elles constituaient la base des activités éducatives de nombreuses universités et écoles supérieures. Un exemple important en sont les instituts médicaux. Sans eux, il serait difficile d’imaginer comment on pourrait garantir, à Varsovie ou ailleurs, un enseignement supérieur de haut niveau et des stages universitaires dans de différentes spécialités de la médecine et professions médicales. Cette coopération continue d’apporter des profits réciproques réels. Elle permet une meilleure utilisation des équipements, de la recherche et du potentiel de mise en œuvre. D’après tout, ce sont les chercheurs eux-mêmes qui apprennent à mieux se connaitre, ce qui permet à leurs équipes de devenir plus créatives dans le développement du personnel médicale.

30 années de fonctionnement du Conseil général n’étaient pas une, mais plusieurs périodes divisées « de réforme en réforme ». Une préoccupation majeure pour tous les domaines de la science dans notre pays, alors pour les instituts de recherche également, est la question de garantir un financement stable. Il est difficile de s’attendre à de réussites spectaculaires avec les fonds dont on dispose actuellement. S’il y en a, ce n’est que grâce à d’énormes efforts des équipes, à l’ouverture d’esprits des leaders et parfois des circonstances favorables et de la chance, dont tout scientifique a toujours besoin.

« L’Institut que je dirige est la preuve de nos compétences : depuis presque 20 années nous effectuons le plus grand nombre d’opérations améliorant l’audition au monde et de nombreuses percées y ont été réalisées dans le domaine de la science et de la médecine mondiales » , dit le prof. H. Skarżyński. « Il existe d’autres équipes d’instituts de ce type. Au cours de quatre années dernières elles ont toutes participé, ensemble avec tout le Conseil, à l’organisation des éditions suivantes du Congrès « La Santé des Polonais », en créant des attitudes favorables à la santé parmi les Polonais et en promouvant les derniers développements scientifiques au niveau national et international. »

Il est impossible de garantir un développement dynamique d’une société quelconque, y compris la société polonaise, sans le progrès de la science et les mises en œuvre scientifiques. C’est pourquoi l’une des priorités du Conseil général pour ces quelques années suivant sera l’optimisation du potentiel des instituts de recherche et aussi une coopération fructueuse avec des autorités gouvernementales, des universités et des établissement d’enseignement supérieur, des sociétés scientifiques et des organisations non-gouvernementales afin de réaliser au mieux la politique scientifique et innovatrice en Pologne.

Les instituts de recherche ne sont pas la préhistoire, mais surtout l’avenir. Tout d’abord, nous ne pouvons pas, dans ces temps difficiles, décevoir les espoirs de milliers de collègues qui nous ont fait confiance. Ils représentent, avec la base d’infrastructures, un énorme atout qui doit être vu et apprécié, non seulement au niveau national, mais aussi au niveau international.

Les précédents présidents du Conseil général :

L’un des initiateurs de la création de la représentation des unités de recherche et développement de l’époque était le prof. Paweł Szewczyk, qui a été élu le premier Président du Conseil général des unités de recherche et de développement et il a dirigé le Conseil entre 1992 – 1995. C’était une période de transformation de notre économie ou des entreprises polonaises étaient privatisées, mais parfois sans maintenir leurs installations de recherche polonaises.
Dans cette période le prof. Paweł Szewczyk a beaucoup souligné le besoin de maintenir et de renforcer le potentiel des unités de recherche et développement polonaises,

Professeur Jerzy Wasilewski a dirigé le Conseil entre 1995 – 1998. Selon lui le potentiel des unités de recherche et développement n’était pas bien utilisé à l’époque et pour cela il demandait une définition précise du rôle de celles-ci dans les objectifs de la politique scientifique et d’innovation de la Pologne. Il a également lancé les activités de coopération des unités de recherche et développement avec d’autres unités de recherche, telles universités.

Professeur Zbigniew Śmieszek a dirigé le Conseil entre 1998 – 2007. Il a déployé tous les efforts nécessaires pour renforcer les unités de recherche et développement en tant que division scientifique concentrée atour de la recherche appliquée, la création et la mise en œuvre des technologies polonaises nouvelles et le développement de l’innovation en tant que base d’une économie fondée sur la connaissance face à une forte concurrence internationale. Tous ces actions se sont reflétées dans plusieurs initiatives très importantes du Conseil précédant l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne et après, et pendant la période initiale d’adhésion de notre pays à l’UE.

Professeur dr hab. ingénieur Leszek Rafalski était le troisième président du Conseil général des unités de recherche et développement, appelées dès lors les instituts de recherche, entre 2007 – 2022, alors pendant 5 cadences consécutives. Pendant cette période le Conseil a participé à l’établissement d’un projet de la nouvelle loi sur les instituts de recherche, adopté par la Diète en 2010. Le Conseil a également participé activement dans les travaux sur le projet du Réseau de recherche Łukasiewicz, adopté par la Diète en 2019 et il a présenté la contribution des instituts de recherche dans l’activité pour la sécurité de l’État.