L’utilisation d’implants auditifs, cochléaires principalement dans la surdité unilatérale c’était le thème principal de la conférence. Les personnes atteintes de la surdité unilatérale, c’est un nouveau groupe relativement important de patients qui, jusqu’à récemment, n’ont pas été considérés comme des candidats pour la pose d’un implant cochléaire. Actuellement, il y a de plus en plus de rapports de différents centres dans le monde (principalement
de l’Europe, où cette méthode est utilisée depuis plusieurs années), ce qui confirme les avantages de la pose des implants chez ces patients, en particulier chez les patients atteints de surdité unilatérale et de acouphènes fastidieux. Des acouphènes sont
une indication supplémentaire pour l’utilisation de la stimulation électrique, qui, comme le prouvent les résultats des recherche scientifiques et l’expérience clinique – favorise leur habituation. Aux États-Unis, le programme de la pose des implants chez les personnes atteintes de la surdité unilatérale commence seulement, parce que la Federal Drug Administration (l’agence gouvernementale qui contrôle la nourriture, des médicaments, des compléments alimentaires et des dispositifs médicaux) est seulement au stade d’examiner cette procédure avant de l’admettre à la pratique clinique. Donc, les Américains ont invité des scientifiques de l’Europe, y compris les Polonais, pour qu’ils se partagent leurs expériences dans le traitement de patients avec ce type de problèmes d’audition.
Les personnes atteintes de surdité unilatérale et avec l’implant posé à l’autre oreille ce sont des candidats idéaux pour la recherche scientifique sur les effets de la stimulation électrique. Seulement une telle personne peut comparer ce qu’elle entend à travers l’implant, avec ce qu’elle entend avec une autre oreille qui fonctionne correctement. Cela crée une occasion unique d’élargir notre connaissance de la perception auditive des personnes ayant des implants cochléaires, et peut contribuer au développement
de nouvelles méthodes plus efficaces de traitement et de réadaptation.
Lors de la conférence à Toronto, le prof. Michael Dorman de l’Arizona State University aux États-Unis, a mis l’accent sur ce point dans son cours à l’invitation. Ses recherches avec la participation des personnes présentant une surdité unilatérale et utilisant l’implant vont contribuer à la création de la simulation, qui va présenter mieux comment une personne peut entendre avec un implant cochléaire. Ses résultats indiquent que diverses simulations d’une telle audition développées précédemment – à la base de la connaissance concernant le fonctionnement d’un implant – (la thèse de doctorat d’Adam Walkowiak consacrée à ce sujet a été créée à l’Institut de Phsiologie et de Pathologie de l’Audition) ne correspondent pas entièrement à la réalité, et la qualité du son transmis par ce dispositif n’est pas aussi mauvais comme cela pourrait sembler. Les travaux sur la qualité de l’audition chez
les utilisateurs d’implants cochléaires sont maintenant une des directions les plus importantes de la recherche dans ce domaine. Ceci est une nouveauté, car jusqu’à présent on s’est concentré sur des questions liées à la compréhension de la parole et des moyens conduisant à améliorer sa perception. Actuellement quand de plus en plus de patients avec des implants distinguent la parole non seulement dans le silence, mais aussi dans le bruit, le principal point d’intérêt des recherches se déplace vers l’amélioration de l’«esthétique» du son perçu par eux. Ceci est d’une grande importance, par exemple pendant l’écoute de la musique. Sa perception reste sous la direction des règles légèrement différentes que la perception de la parole, qui, même si elle sonne désagréablement, elle reste encore compréhensible. Ainsi, le patient qui comprend très bien la parole peut avoir des problèmes avec la perception de la musique, dont le son ne sera pas pour lui ni beau ni agréable.
L’amélioration de l’impression esthétique du son – est donc un autre obstacle à surmonter dans le domaine des implants cochléaires. Comment le faire? On peut essayer de changer la construction de l’implant et de l’électrode, d’améliorer les techniques permettant
de la positionner précisément dans la cochlée – dans la distance optimale des neurones, on peut améliorer des stratégies de codage du son et chez les patients présentant une surdité partielle on peut toujours chercher des possibilités de lier encore mieux leur audition naturelle avec l’audition électrique. On peut également créer des programmes spéciaux de réadaptation qui exploitant la plasticité du cerveau, vont conduire à l’amélioration
de la qualité des sons entendus.
Certainement, dans beaucoup de ces activités la connaissance fournie par des études susméntionnés avec des personnes souffrant la surdité unilatérale sera très utile. Ils sont également menés à l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition, sous
la surveillance duquel reste l’un des plus grand groupe dans le monde entier de patients avec une audition correcte dans une oreille et l’implant dans l’autre. Les résultats des recherches novatrices menées avec leur participation ont été présentés lors
de la conférence à Toronto par le Dr HDR, Ing. Artur Lorens du Département des Implants et de la Perception Auditive. Compte tenu de ce groupe de patients à l’Institut, on élaboré entre autres un programme spécial de réadaptation, qui a été présenté par Dorota Pastuszak,Master en insistant sur la nécessité de modifier les activités de réhabilitation, à cause de l’émergence de nouveaux groupes de patients utilisant des implants.
Les personnes atteintes de surdité partielle ayant une audition normale à 1500 Hz sont également un nouveau groupe chez lequel on ajoute le complément électrique à l’audition naturelle.
Il en a parlé à Toronto le prof Henryk Skarżyński qui en présentant de l’extension des indications pour la pose d’un implant, a fait remarquer que cela est possible grâce à éllaborés par lui, des méthodes atraumatiques d’implantation des électrodes dans
la cochlée, permettant de préserver l’audition existante chez le patient dans les basses fréquences. La conservation de la possibilité d’entendre ces fréquences après la pose d’un implant est d’une grande importance, entre autres, pour la perception de la musique.
Lors de la conférence à Toronto une attention particulière a été portée au rôle de la musique dans le traitement des patients utilisant des implants. Le Dr Charles Limb de l’Université de Californie dans son cours à l’invitation a présenté, entre autres, le projet concernant
la création de la musique adaptée aux capacités perceptives des personnes ayant des implants cochléaires, qui tient compte des limitations dans la transmission du son, qui caractérise ces dispositifs. Il a également attiré l’attention sur la dimension individuelle de la perception de la musique. Il l’a comparée à la dégustation du vin. Il y a des gens qui ont un sens du goût tellement sophistiqué qu’ils distinguent un verre de vin pas cher
de ce de marque, mais il y a aussi ceux pour qui tous les deux vins auront le même goût. Cela vaut également pour la perception de la musique.
Le fait qu’il y a des patients ayant des implants qui ne sont pas satisfaits de la pérception de la musique, n’est pas produit seulement par des limites de l’appareil. Le personnes ayant de l’instruction musicale peuvent avoir des attentes très élevées pour la perception du son, à ce que l’implant est pas en mesure de faire face. La musique transmise par l’implant peut ne pas donner du plaisir à ces gens. Aux autres, moins exigeantes, bien au contraire. Cependant dans de nombreux communications concernant la réhabilitation, on a souligné, que chez les patients ayant des implants la formation auditive avec des éléments de la musique a un effet bénéfique sur la compréhension de la parole.
Le Prof. Warren Estabrooks du Canada a attiré l’attention sur les questions liées à la réadaptation des adultes, en particulier ceux qui remplacent les aides auditives aux implants cochléaires et les personnes ayant une surdité unilatérale. Il a examiné, quels programmes de réadaptation sont proposés aux patients dans les différents pays. Il a confirmé que seulement quelques centres dans le monde assure des soins pour tous les patients, comme on le fait à l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition.
Au cours des sessions sur la réhabilitation des enfants, on a discuté, entre autres, de l’utilisation de la langue des signes comme du soutien au développement des compétences linguistiques dans la langue phonique. Aux États-Unis et au Canada, où la dissemblance linguistique et culturelles des personnes Sourdes se manifeste fortement, il y a une pression pour les personnes ayant une déficience auditive, y compris ceux qui utilisent les implants, d’apprendre le langage des signes. Andrea Warner-Czyż de l’Université du Texas a examiné si, en fait, il soutient la réhabilitation des enfants avec un implant cochléaire posé. Après deux ans d’observation d’un groupe de ces enfants, elle a déclaré
le retard dans le développement du langage phonique chez les enfants avec des implants chez lesquels on a également introduit le langage des signes. En raison de la période d’observation relativement courte il ne faut pas tirer de conclusions précipitées. Il y a une corrélation concernant les enfants entendants qui grandissent dans des familles bilingues qu’ils au début acquièrent des compétence dans les deux langues plus lentement. Cependant, avec le temps, le niveau de leur développement de la langue s’équilibre.
Cela peut toucher également les enfants ayant des implants qui développent en même temps la langue phonique et la langue des signes, nous avons donc besoin de plus des recherches menés honnêtement dans ce domaine.
Małgorzata Zgoda, Master de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition a présenté à Toronto les résultats des études uniques sur l’influence des facteurs socio-économiques sur les résultats scolaires des enfants utilisant un implant. Ils n’ont pas démontré l’influence de leur situation financière sur ces résultats, néanmoins le niveau de l’éducation des parents a apparu essentiel.
Les enfants de parents moins instruits ont eu des résultats scolaires pires que les enfants des mères et des pères plus instruits.
Ceci est un énorme défi pour les spécialistes dans le domaine de la réadaptation, qui traitent un parent souvent comme un observateur passif des activités thérapeutiques, en oubliant que le tuteur conscient et instruit assure à l’enfant le meilleur soutien. Pour cette raison, utilisée à l’Institut, la réhabilitation par la méthode auditivo-verbale dans laquelle tant d’importance est accordée à la participation des parents dans la thérapie d’un enfant ayant une déficience auditive peut être très efficace.
Au cours de la Conférence Internationale sur les Implants Cochléaires et d’Autres Technologies Auditives Implantables à Toronto, qui a réuni près de 2000 participants, on a présenté plus de 470 œuvres. Elles concernaient également l’utilisation des implants auditifs de l’oreille moyenne.
L’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition comme l’un des premiers centres dans le monde a mis en œuvre dans la pratique clinique les derniers types de ces dispositifs. Les excellents résultats obtenus à l’Institut ont été présentés par le Dr, HDR Piotr H. Skarżyński.
Lors de la conférence à Toronto la Pologne a été représentée seulement par le groupe de sept spécialistes de l’Institut (prof. Henryk Skarżyński, dr,hdr, ing. Artur Lorens, dr, hdr Piotr H. Skarżyński, dr Monika Ołdak, dr, ing. Adam Walkowiak, Małgorzata Zgoda, master, Dorota Pastuszak, master), sous la surveillance duquel reste l’un des plus grands groupes mondiaux de patients ayant des déficiences auditives, traités avec des dispositifs implantables. Présentés par eux 22 cours reflètent les directions des recherches les plus récentes dans le domaine des implants auditifs.