4e Congrès « La Santé des Polonais » clôturé – plus d’infos sur Internet !

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4e Congrès « La Santé des Polonais » clôturé – plus d’infos sur Internet !

4e Congrès « La Santé des Polonais » clôturé – plus d’infos sur Internet !

C’était le plus grand événement interdisciplinaire portant sur les plus importants sujets liés à la protection de santé et aux réalisations de la médecine, a dit le prof. Henryk Skarżyński à propos de la quatrième édition du Congrès « La Santé des Polonais » 2022 qui a eu lieu le 17 et 18 octobre sous le slogan « Les soins de santé préventifs et des solutions innovantes dans la protection de la santé ». Au cours de 2 journées du Congrès qui se déroulait au Centre mondial de l’audition à Kajetany il a eu lieu 7 débats, 56 panneaux et 50 conférences. Parmi les participants il s’est trouvaient de centaines d’experts éminents en médecine et en protection de la santé, de représentants du Parlement, de l’administration centrale, de milieu académique (universités, académies médicales et non-médicales), des organisations des patients et de médias, plusieurs collaborateurs  et un très vaste groupe de personnes engagées à l’organisation et propagation de l’information sur le Congrès. La transmission des débats est accessible sur 6 chaînes (https://kongres-zdrowiepolakow.pl/sur internet).

Le Congrès a été organisé en collaboration avec : Le Conseil général des instituts de recherche, le Comité des sciences cliniques de l’Académie polonaise des sciences, le Centre mondial de l’audition, l’Institut des organes sensoriels, la Caisse de sécurité sociale et la Fondation «  La Santé d’abord ». Les panneaux ont été élaborés par de nombreux équipes d’experts, sociétés scientifiques, organisations non-gouvernementales et organisations des patients.

Le professeur Henryk Skarżyński a accueilli  les invites éminents : Cette rencontre interdisciplinaire exceptionnelle servira à développer nos futures recommandations, a-t-il dit dans son  introduction. Après avoir fait une analyse de divers lois et d’énoncés des autorités centrales je peux constater avec satisfaction que plusieurs remarques et conclusions élaborées et tirées par le milieu d’experts en collaboration avec des organisations des patients et des sociétés scientifiques ont été comprises dans de différents règlements, arrêts et directives en vigueur. Ce qui veut dire que le travail d’un si large groupe d’experts n’a pas été vain, mais il a été reconnu. Comme un grand nombre d’invités prennent part à cette ouverture du 4e Congrès « La Santé des Polonais », je suis bien convaincu que cela sera le cas cette année aussi.

L’ouverture su 4e Congrès « La Santé des Polonais » a commencé par une lecture de la lettre du président de la République de Pologne M. Andrzej Duda  par le prof. Jarosław Pinkas, membre du Conseil de la Protection de la santé.

Dans sa lettre le président a notamment souligné que « la santé et la sécurité de la santé avaient considérablement renforcé leur position dans la hiérarchie des valeurs les plus appréciées par les Polonais. Grâce à cette tendance nous avons une opportunité unique d’accorder et de mettre en vigueur de changements profonds concernant l’organisation et le financement du système de la protection de la santé, l’amélioration de la coopération entre les organismes publics et non publics et la promotion efficace d’attitudes favorables à la santé ».

En remerciant les organisateurs, le président Andrzej Duda a écrit :

« Le slogan de cette édition du Congres semble être particulièrement actuel : « La prévention de la santé et les solutions innovantes dans la protection de la santé ». Je suis heureux de pouvoir citer à cette occasion quelques initiatives prises par le bureau présidentiel. En présentant à la Diète de la République de Pologne l’initiative législative concernant le Fonds médical je suis parti de l’hypothèse qu’il existe des objectifs dont les financement devrait être aussi protégé contre les fluctuations économiques et de la politique que possible. Grâce à ce Fonds, le Ministère de la santé a gagné de milliards de zlotys supplémentaires pour les frais liés, entre autres, à la prévention de la santé, au traitement des maladies oncologiques et rares et à la digitalisation, aux technologies innovantes et à une infrastructure médicale moderne. Je suis avec satisfaction le développement du projet « La vie saine » réalisée par le Bureau du Président de la RP en collaboration avec le Ministère de la santé, le Ministère des parts nationaux, le Fonds national de la santé et la PZU S.A. (Caisse populaire d’assurances sociales). Cette initiative est censée encourager les Polonais à réaliser des test de dépistage et les bilans et à la vaccination. Un Zone mobile de la santé qui se déambule dans plusieurs villes polonaises permet de réaliser de différents examens et tests de base, de consulter les spécialistes et obtenir les recommandations et informations sur une mode de vie saine. Je suis convaincu que cette initiative permettra de changes de mauvaises habitudes nuisant à la santé de nos concitoyens pour préserver la santé et la vie de plusieurs d’entre eux.

Mesdames et Messieurs, j’espère que, aussi bien lors de ce Congrès que dans le milieu des autorités reconnues qui sont les membres du Conseil présidentiel de la Protection de la santé naitra un diagnostic minutieux des problèmes du système polonais de la protection de la santé et des projets détaillés de procédures visant à leur résolution. De mon côté, je déclare toujours ma volonté de soutenir toutes les solutions qui contribueront d’une façon réelle et durable à l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des Polonais.

Tout comme l’année dernière, Monsieur Tomasz Grodzki, le maréchal du Sénat de la RP a participé à l’ouverture du Congrès « La Santé des Polonais » en joignant le studio virtuel de Kajetany pendant la pause des travaux de la Société polonaise du loi constitutionnel qui ont eu lieu dans le Sénat de la RP à l’occasion du 25e anniversaire de l’adoption de la Constitution de la République de Pologne. Rappelons-nous que l’essence du slogan du Congrès et bien décrit dans les articles de la Constitution. La santé des Polonais est notre plus grand capital et notre avenir. Ce slogan est aussi exceptionnel que le Congrès même. Il n’existe pas en Pologne une autre conférence multidisciplinaire pareille où tout un spectre de problèmes troublant la protection de la santé polonaise soient traités, en commençant par l’organisation jusqu’au financement, ou d’autres questions brulantes comme la psychiatrie d’enfants, le faible taux de fertilité qui était censée augmenter après avoir lancé le programme 500+ et pourtant, il faut le constater avec déception, le résultat en est contraire.

Je félicite Monsieur le Professeur Skarżyński et je lui remercie pour tous les efforts qu’il a déployés afin de réunir tant d’éminents conférenciers. D’organiser un Congrès aussi excellent à l’ère de la pandémie et de la post-pandémie est un défi gigantesque dont seuls les organisateurs éminents peuvent faire face. Je n’ai aucun doute que le patronat honoraire du Maréchal du Sénat de la RP pour cet événement est une très bonne choix et je suis heureux que le Sénat de la RP peut contribuer de cette manière modeste au succès incontestable de la conférence.

Je crois que cette Congrès constituera un nouveau élan pour améliorer la protection de la santé, pour qu’elle soit plus conforme à nos attentes, bien que ce soit une tache aussi difficile comme le nettoyage des écuries d’Augias. Je crois que, grâce à la créativité, les compétences et l’innovation des personnes responsables de la protection de la santé, nous serons enfin contents de notre système de soins de santé et cette conférence est certainement un pas important dans cette direction.

Pour la deuxième fois le défenseur des droits a participé à l’ouverture du Congrès. Lors d’une vidéoconférence avec le studio virtuel du Congrès dr hab. Marcin Wiącek, prof. de l’Université de Varsovie énumérait ses réalisations visant à l’amélioration du niveau de la santé des Polonais, tout en soulignant que le Congrès est désormais un point fixe dans l’agenda annuel et l’un des lieux les plus importants des débats sur le fonctionnement du système de la protection de la santé. Je crois que les conclusions tirées de cette discussion nous aideront à résoudre des problèmes et améliorer la santé de nos concitoyens de manière plus efficace, disait le défenseur des droits.

En évoquant la première édition du Congrès « La Santé des Polonais » qui s’était déroulé en 2019 au Centre des sciences Nicolas Copernic Mikołaj Pawlak, défenseur des enfants a remercié les représentants de toutes les professionnels de santé qui traitaient et soutenaient les malades dans le temps difficile de la pandémie. Pendant l’ouverture de l’édition présente du Congrès il a attiré l’attention du public à des tendances ayant un mauvais impact sur le développement psychophysique des enfants. Il a cité entre autres la baisse de l’activité physique. Avant, nous encouragions les enfants et les jeunes à limiter leur temps devant l’écran, mais au cours de deux dernières années nous répétions le contraire : « Ne sortez pas de chez vous, restes devant les écrans ». Aujourd’hui, nous devons changer d’attitude encore une fois, soulignait le défenseur des enfants, en ajoutant que ces tendances négatives ont été confirmées par les résultats de sondages sur la qualité de vie des enfants en Pologne.

Il y a 20 ou même 10 ans encore les enfants vivaient dans un monde différent, continuait son discours Mikołaj Pawlak, en posant une question rhétorique si nos enfants ont besoin d’accélérer dans leur vie quotidienne, grâce à, par exemple, un aces illimité aux boissons énergisantes. Ce sont les questions que confronterons également les experts lors de ce Congrès, a-t-il dit. Je remercie chaleureusement le professeur Henryk Skarżyński pour ce que la prévention et l’éducation sanitaire soient le sujet du Congrès, a conclu le ministre Mikołaj Pawlak, en exprimant son espoir que les conclusions utiles contribueront à construire un avenir serein et sain de la plus jeune génération.

Dr Tomasz Latos président du Comité de la santé de la Diètequi, lors une vidéoconférence, soulignait l’importance de définir la direction d’action pour la prévention, de convaincre  la société à agir et de garantir le financement. Si nous optons pour la prévention et la promotion de la santé, nous obtiendrions également meilleurs résultats dans d’autres domaines, notamment l’économie, disait-il en soulignant qu’en prenant soin de notre santé nous pouvons prolonger la période de notre activité professionnelle et diminuer le risque d’absences causées par la maladie et que la prévention et la promotion de la santé génèrent beaucoup moins coûts que le traitement. Dr Tomasz Latos a remarqué en même temps, que le progrès dans la protection de la santé est plus rapide et évident que dans le cas d’autres domaines, en prévoyant que l’intelligence artificielle et l’innovation seront de plus en plus présentes dans la médecine.

Dr Beata Małecka-Libera, présidente du Comité de la Santé du Sénat en félicitant le prof. Henryk Skarżyński l’organisation du Congrès et la cohérence dans l’action sur les soins de santé, disait :

Le sujet de la prévention et de l’éducation sanitaire est largement discuté depuis des années. Mais de discuter et de réaliser n’est pas la même chose. Le monde a changé au cours de ces trois dernières années les priorités de la protection de santé sont aujourd’hui différentes. Les défis sont nombreux, mais la pandémie et aussi la guerre qui s’est déroulé derrière notre frontière orientale ont bien réévalué la santé publique. Nous devons tirer les conclusion de la leçon qu’est pour nous la pandémie et être attentifs aux conséquences. L’une des conséquences en est la dette de santé dans le cas de personnes qui n’ont pas été atteint de la COVID-19, mais souffrent de différents autres problèmes de santé. te dette de santé, comme le prévoient les médecins, restera avec nous dans l’avenir. Hélas, la prévention et le dépistage précoce ne se sont pas montrées efficaces pendant ces dernières années. Les personnes ayant eu consulté les spécialistes ont été diagnostiquées trop tard, et c’est pourquoi le taux de mortalité en Pologne a considérablement haussé. De le changer est un grand défi. Nous n’y parviendrons pas que si nous garantissons un système des soins complet, en commençant par la prévention, dépistage précoce et un traitement complexe […]. Cela exige un changement d’attitude envers la prévention et l’éducation pro-sanitaire, disait la sénateur Beata Libera-Małecka, en soulignant que la protection de la santé ne devrait pas se concentrer que sur la médecine réparatrice, mais aussi sur ce que l’on peut faire avant que la maladie ne paraisse.

Je suis rassurée par le fait que nous avons autant de programmes de prévention. Cependant je m’inquiète pour leur réalisation. Nous avons le programme 40 PLUS qui ne soit réalisée que dans quelques pour-cent, ensuite le programme du Fonds médical dont la partie préventive n’est point réalisée, nous avons enfin le Programme national de la santé, qui, comme son nom même l’indique, devrait bien être primordial,  et pourtant, à cause d’un faible financement, il reste un programme secondaire. Veuillez bien y prêter votre attention, parce que tout commence avec la prévention.

J’espère que les recommandations et conclusions du Congrès se refléteront dans des lois et des règlements, disait la sénateur Beata Libera-Małecka, en ajoutant que dans la discussion sur la santé publique il faut bien se rappeler de la santé mentale également.

Dans son discours en ligne Piotr Bromberle vice-ministre de la santé a évoqué la perspective d’augmentation de frais de la protection de la santé de 7% du PIB en 2027 (dont de  6% dès l’année prochaine) Et de l’investissement dans les employées des soins de la santé grâce à l’augmentation de salaires et la protection des professions de santé par la mise en vigueur des réglementations formelles et légales. Nous augmentons le nombre de places pour les étudiants a des facultés médicales et nous avons de plus en plus d’universités qui forment les médecins futurs. Cette année, le nombre d’étudiants commençant leur formation médicale a dépassé 10 000, disait le vice-ministre Piotr Bromber, en soulignant que cette situation permettra aux Polonais, à long terme, de se sentir plus en sécurité du point de vue de la santé. Le vice-ministre a aussi rappelé que de renfoncer les droits de patient et la qualité de service est déjà l’une des priorités de la protection de la santé. Le patient a le droit d’un choix libre de son centre médical, et les centres médicaux sont obligés de réaliser des enquêtes de satisfaction auprès des patients.

 

Lors de l’ouverture Filip Nowak, président du Fonds national de la santé disait entre autres : Si nous sommes devenus patron de cet événement magnifique c’est parce que la prévention et les solutions innovantes dans la protection de la santé qui sont le slogan de cette édition du Congrès, s’inscrivent bien dans la stratégie du Fonds national de la santé. Bien que la pandémie et la guerre en Ukraine occupent notre attention en ce moment, nous ne pouvons pas abandonner la promotion de la santé.

Le Fonds national de la santé ne se limite pas au rôle du payeur, mais ils est initiateur de plusieurs activités de promotion de la prévention, déclarait le président du Fonds, en énumérant maints programmes réalisés sous les auspices de ce dernier. Nous nous rendons compte que, malgré un vaste offre de programmes de prévention, le problème est toujours que les gens n’ont pas la volonté d’y profiter, et cela concerne également l’offre public, a ajouté le président Filip Nowak, en invitant participants du Congrès à réfléchir ensemble sur les moyens d’encourager nos concitoyens de ne pas oublier la prévention et de ne pas consulter le médecin qu’au moment où ’il soit déjà trop tard.

La Caisse de sécurité sociale est une institution partenaire du système de soins préventifs des salariés, expliquait prof. Gertruda Uścińska, présidente de la Caisse de sécurité sociale. En tant que présidente de la Caisse de sécurité sociale qui est chargée de verser les prestations destinées à compenser la perte de revenus résultant d’une incapacité de travail, je vois dans les soins de santé préventifs un grand potentiel pour réduire les dépenses liées à ces prestations. La promotion de la prévention peut contribuer à limiter l’absence liée à la maladie au travail, le nombre d’accidents au travail et l’incidence des maladies professionnelles […]. A mes yeux la prévention est un investissement, a conclu son discours la prof. Gertruda Uścińska.

Plusieurs représentants du milieu scientifique ont pris part à l’ouverture solennelle. Prof. Romuald Zabielski, vice-président de l’Académie polonaise des sciences a déclaré que le slogan du Congrès lui est particulièrement proche. En tant que professeur à l’université je suis responsable de familiariser les futurs médecins vétérinaires avec une définition moderne de la prévention de la santé public à travers de nombreuses activités liées à la production animale visant à la protéger l’homme contre les zoonoses, à limiter l’impact négatif de la production animale à l’environnement, y compris la réduction de nombre de substances dont les effets ne sont pas indifférentes pour l’environnement, par exemple des antibiotiques, disait-il, en rappelant que de telles activités s’inscrivent dans la conception One Health, selon laquelle tout le milieu naturelle de l’homme, avec la flore et la faune, reste en étroite relation avec la santé de la population humaine.

Dans son intervention Prof. Michał Kleiber, président du Comité polonais de l’UNESCO, citait les arguments prouvant l’importance du rôle du secteur de la santé public dans les temps turbulents ou nous sommes confrontés à plusieurs défis, aussi bien en Pologne qu’au monde entier. Les différentes questions telles que la sécurité, la migration de la population, la protection du milieu naturel et du climat, sont toutes très importantes, mais j’oserais dire que celle de la protection de la santé en est l’une des plus importantes, a constaté le prof. Michał Kleiber. C’est grâce à la santé publique que nous sommes en mesure de confronter d’autres défis. Nous disons souvent que c’est la situation économique qui dicte les conditions du fonctionnement du système des soins de santé, mais nous admettons trop rarement que la situation économique dépend de ce système elle-même. Une fois le système de la prévention de la santé à l’Union européenne considérablement amélioré, nous gagnerions près de 1/4 du budget de tous ces pays, a pronostiqué le prof. Michał Kleiber.

Des représentants de la profession médicale ont également pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture du Congrès.

Je vois la grande détermination de Monsieur le Professeur, j’apprécie son engagement, sa conséquence et son efficacité. Au cours de 4 années dernières a été créée une plateforme ce qui est un pas vers l’introduction de changements positifs dans le système des soins de santé, disait dans son intervention dr Łukasz Jankowski, président du Conseil médical général. Les invités réunis, le large éventail de sujets, le caractère interdisciplinaire et la tradition du Congrès permettent de croire que les conclusions seront largement diffusées. La discussion constitue le premier pas vers la transformation du système des soins de santé, a-t-il résumé son discours.

Zofia Małas, présidente du Conseil général des infirmières et des sage-femmes, soulignait dans son intervention que le personnel médical, y compris les infirmières, doivent suivre les tendances innovantes et améliorer leurs qualifications. Il est important que les compétences acquises soit lors de la formation pré-graduée soit post-graduée soient utilisées en faveur du patient, disait Zofia Małas, en proposant que la coordination, qui est selon elle le maillon faible du système de soins de santé, soit également ajoutée aux discussions sur la prévention et l’innovation.

Elżbieta Piotrowska-Rutkowska, présidente du Conseil général des pharmaciens, a rappelé de son tour la mise en vigueur du programme de vaccination contre la COVID-19 et contre la grippe dans les pharmacies, très bien reçu par les patients, comme elle le soulignait, était l’un de pas importants vers l’amélioration du système de soins préventifs. Plus de 2 millions de personnes ont été vaccinées dans les pharmacies contre la COVID-19. Elżbieta Piotrowska-Rutkowska en appelait à l’implication dans la mise en œuvre des programmes de prévention d’un large groupe de pharmaciens, qui, a-t-elle souligné, bénéficient de la confiance des patients. Profitons de notre potentiel, encourageait-elle.

Dr Andrzej Mądrala, membre du Conseil des employeurs de la République de Pologne, en félicitant le prof. Henryk Skarżyński et le Conseil de programme une organisation réussie du Congrès, soulignait que d’investir dans la prévention, et donc, dans la société, nous garantira les travailleurs actifs dans leur profession. Il est important que les personnes responsables comprennent qu’il est impossible de séparer la protection de la santé et l’économie. Il est impossible de supprimer, dans la discussion sur l’État et sur son développement, l’homme dans ses multiples rôles : d’étudiant, d’expert, d’artisan, mais aussi de patient, a rappelé dr Andrzej Mądrala, tout en soulignant que plus longtemps chacun des travailleurs reste en bonne santé, mieux résultats nous obtenons pour les finances publiques et l’économie. Grâce à l’investissement dans la prévention et l’innovation nous garderons la sécurité sanitaire des citoyens, ce qui résultera en un bon fonctionnement et le développement de notre pays.

La participation au Congrès est une occasion à la réalisation des objectifs statutaires de la Fondation de l’emblème promotionnel « Maintenant la Pologne », a savoir la promotion de réalisations polonaises dans le domaine de l’entrepreneuriat et de la science , disait Krzysztof Przybył, président du Conseil d’administration de la Fondation. En se référant au programme de débats il a remarqué que les Polonais évaluent mal leur santé : en moyenne sur 55 points sur une échelle de 100. Avant la pandémie c’était 62 points. Il est donc important que le patient soit informé sur les options de traitement et comprenne l’importance de la prévention, tout en y participant activement. Nous méritons tous une vie de qualité, a conclu le président Krzysztof Przybył, tout en se disant convaincu que, grâce à l’accès à de nouvelles technologies, la situation de la protection de la santé pourra s’améliorer..

 

La cérémonie de l’ouverture a été conclue par la lecture en haute voix d’une lettre du voïvode de Mazovie Konstanty Radziwiłł, dans laquelle il a écrit entre autres ce qui suit :  La protection de la santé publique efficace exige une coordination des activités dans tous les champs de la santé publique et économique et ceci dans une dimension aussi bien nationale que globale. Le Congrès, avec tous ses participants d’autant de domaines divers est une occasion particulière d’entamer un dialogue. La synergie de leurs compétences et de différents points de vue sur les questions liées à la protection de la santé en Pologne donne une chance à se mettre en accord pour établir les conceptions qui deviendront une voix importante dans la prise de décision sur les stratégies et les actions visant à améliorer les dispositions actuelles. […] Le Congrès est également l’occasion de présenter les résultats des dernières découvertes scientifiques, de l’innovation technologique et de réalisations organisationnelles.

Parmi les temps forts du Congrès, citons les débats en plénière, qui ont notamment abordé les facteurs ayant un impact significatif sur la santé des Polonais. L’importance des programmes de prévention, des contrôles et du dépistage précoce des maladies, y compris les plus dangereuses, a été soulignée, entre autres, lors du débat sur le projet « Health Life », qui a reçu le patronage d’honneur du couple présidentiel. Le programme comprend, entre autres, des examens et consultations gratuits de spécialistes dans les zones de santé mobiles, l’éducation à la santé et la promotion de la prévention. La discussion initiée lors du Congrès de l’année dernière sur le rôle important des autorités locales dans la prévention et les soins de santé s’est poursuivie lors du débat « L’éducation sanitaire dans la prévention des maladies » avec la participation de représentants des autorités locales. Dans le prolongement de la discussion de l’année dernière, le débat intitulé « Comment assurer une formation optimale aux professions médicales » s’est déroulé avec la participation des recteurs des plus grandes universités de médecine de Pologne ainsi que des représentants d’universités qui ne forment que depuis peu le personnel médical. La formation médicale, un programme universitaire général ou pratique ? Quelle devrait être la base clinique pour que les futurs médecins puissent acquérir de l’expérience au chevet des malades ? Ce ne sont que quelques exemples de questions auxquelles essayaient répondre les participants du débat.

« L’utilisation de solutions innovantes dans le domaine de la médecine et des soins de santé » est à son tour le titre d’un débat auquel ont participé des recteurs d’universités non médicales. Comme l’a montré le débat, des domaines apparemment éloignés comme la pédagogie, la psychologie, l’économie ou la gestion gagnent en importance dans la médecine et le système de santé. Une coopération continue est donc nécessaire entre les universités médicales et non médicales. Des contacts étroits entre les universités et des solutions innovantes élaborées ensemble peuvent améliorer considérablement les soins aux patients.

Indépendamment des maux du système de santé, les progrès de la médecine sont énormes – les experts participant aux éditions successives du Congrès l’ont répété à maintes reprises. L’occasion de parler des avancées qui ont transformé le traitement de certaines maladies au cours des 30 dernières années a été fournie cette année, entre autres, par un débat avec le médiateur des droits des patients et des ONG, notamment celles qui travaillent au traitement des patients atteints de cancer, des diabétiques, des malades d’Alzheimer et des personnes dans le coma.

Le régime alimentaire a également un grand impact sur la santé de l’homme. C’est pourquoi les participants ont donc abordé avec enthousiasme le débat sur les « Les instituts de recherche pour une alimentation saine », qui abondait en bonnes nouvelles. La discussion des experts a montré que les légumes et les fruits, qui sont cultivés avec de nombreux produits chimiques, dont les pesticides, ne sont pas dangereux pour la santé, que l’on cultive des variétés de plantes dont les fruits peuvent être appelés super aliments parce qu’ils contiennent un pourcentage exceptionnellement élevé d’ingrédients précieux pour la santé, que la qualité du pain s’améliore et que l’on peut acheter dans le commerce de la viande de porc qui, grâce au travail des scientifiques de l’Institut de biotechnologie et de l’industrie agricole et alimentaire (PIB) contient une quantité réduite de graisse et est donc moins calorique et plus saine.

Comme les années précédentes, l’un des débats était consacré au rôle des médias dans l’éducation à la santé et la prévention. Les journalistes de la radio, de la télévision, de la presse nationale et spécialisée et des portails en ligne ont tenté de déterminer la meilleure façon d’encourager les personnes qui restent en bonne santé à faire de la prévention et de les convaincre qu’elles ne sont pas indestructibles. S’appuyer uniquement sur des messages positifs ou montrer avec insistance combien les conséquences de la négligence de la prévention peuvent être graves et dangereuses. Expliquer patiemment ou tomber dans un ton alarmiste, voire effrayant ? Le débat n’a pas permis de dégager un message unique et efficace pour encourager la prévention, mais les journalistes ont échangé leurs points de vue et leurs expériences, ce qui leur permettra peut-être de mieux orienter la réflexion de leur public sur leur propre santé. Ils ont discuté en même temps de l’autre défi journalistique que représente la lutte contre les informations fausses et trompeuses qui apparaissent encore trop souvent, notamment sur les réseaux sociaux.

Le Congrès « La santé des Polonais », un forum d’échange de vues et d’expériences, n’est pas réservé aux experts. Les panels et conférences suivants constituent également une source précieuse de connaissances pour les personnes souffrant de problèmes de santé et celles qui veulent prévenir ces problèmes. Outre les discussions spécialisées et les fils conducteurs sur les changements d’organisation et de système ou les changements dans le financement des soins de santé, les experts ont également abordé des sujets proches de tous ceux qui veulent savoir quels sont les risques pour la santé de nos jours. Parmi ces derniers il y aurait, entre autres, de la maladie post-COVID et de la résistance aux médicaments après COVID-19, de l’épidémie que constituent désormais l’obésité, y compris chez les enfants, et les maladies de civilisation, de la prévalence croissante de la stéatose hépatique, de l’insomnie et des troubles mentaux, etc. De nombreux sujets étaient concentrés autour de la prévention et le dépistage précoce des maladies les plus graves, notamment le cancer : tout un panel était consacré au rôle des oligo-éléments dans la prévention de ces maladies.

À l’ère de l’Internet et de l’accès facile à la connaissance, la fiabilité des informations est importante. Les groupes de discussion et les conférences d’experts du Congrès « La santé des Polonais » sont une source riche d’informations de ce type : c’est une occasion de se renseigner sur les dernières tendances en matière de prévention, de méthodes de diagnostic et de traitement de diverses maladies auprès des plus éminents experts polonais.

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