– Le but de ce débat est de présenter quelques réalisations novatrices de la science et de la médecine polonaise et leur impact sur la pratique clinique – a dit le Maréchal Stanisław Karczewski. – Au travers de cette discussion, nous aimerions examiner dans quelle mesure on a réussi – ou non – par les réalisations des chercheurs, des équipes ou des unités spécialisées influencer le niveau des services médicaux. (..) Le progrès en médecine, chez nous est aussi énorme. Vous, Mesdames et Messieurs – a dit Monsieur Maréchal Stanisław Karczewski aux participants de la conférence– vous étes des leaders dans cette compétiton médicale et technologique. En la mentionnant, je pense surtout du patient, parce que les solutions les plus modernes sont dédiées à nos patients – dit le Maréchal Karczewski.
– Merci à tous ceux qui ont accepté l’invitation, et qui veulent partager leurs expériences avec d’autres – a dit le prof. Skarżyński en saluant des conférenciers réunis, les représentants des médias et des invités. – La formule des réunions n’est pas nouvelle, parce que les Comité des Sciences Cliniques de l’Académie Polonaise des Sciences (PAN) a déjà organisé un débat similaire avec les médias. Ceci est un excellent moyen de promouvoir les réalisations de la science polonaise dans la société – a dit le prof. Skarżyński.
Lors de la conférence, en se référant au 25e anniversaire du début du programme de traitement de la surdité en Pologne et le 20e anniversaire de la création de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition, il a donné une conférence sur Le traitement de la surdité partielle – l’école polonaise dans la science mondiale. Voici son résumé détaillé.
Le traitement de la surdité totale, congénitale ou acquise à l’aide d’un implant cochléaire est la seule chance de ramener le patient au monde de sons à tout âge. Depuis plus de 40 ans, cette méthode de traitement a été utilisée chez environ 200.000 personnes dans le monde. L’utilisation d’implants cochléaires pour traiter la surdité partielle classique c’est une période de moins de 15 ans derniers. Cette méthode de traitement, en ce sens a été lancé dans le médecine mondiale par le prof. Henryk Skarżyński en 2002. Cette percée a été précédée par les travaux de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition (IFPS) qui sont réalisée depuis 1997. Ils étaient consacrés à sauver de toute audition résiduelle qui peut être complétée par la «nouvelle audition» obtenue par l’intermédiaire d’un implant cochléaire posé.
Le développement d’un tel concept de la thérapie et la méthode chirurgicale a été un grand défi pour les otochirurgiens, ainsi que pour d’autres médecins, ingénieurs cliniques et spécialistes impliqués dans la réhabilitation. Initialement la protection de l’audition résiduelle, et depuis 2002, d’une bonne audition dans le cadre des fréquences basses a permis au patient à comprendre la parole dans la gamme de 5-16 pour-cent avant la pose de l’implant. Le complètement de l’audition avec la stimulation électrique permet une pleine compréhension de la parole et la liberté de communication avec l’environnement. Cette approche révolutionnaire de la science et de la médecine signifie que la stimulation électrique est possible dans une oreille interne qui fonctionne encore partiellement, ce qui n’est pas entièrement conforme à la théorie d’une onde propagée, pour laquelle le prof. G. von Bekesy a obtenu le Prix Nobel en 1961.
Depuis 13 ans, à l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition on effectue le plus grand nombre des chrurgies qui améliorent l’audition dans le monde.
Les critères de l’école dans la science moderne sont généralement connus. Il faut un leader ou un groupe de leaders qui démontrent de grandes réalisations scientifiques et cliniques documentées, on a besoin d’une équipe pluridisciplinaire de collaborateurs, il est également conseillé la présence d’un grand groupe d’experts et de partenaires internationaux, représentants les principaux centres scientifiques du monde. Le résultat du travail des leaders, des collaborateurs et des partenaires devrait être significative, de préférence le plus grand nombre de publications et de présentations originales présentées au cours de grands congrès scientifiques continentaux et internationaux dans le domaine de la science et de la médecine. Un grand, le mieux le plus grand matériel clinique soutenu par les observations pluriannuelles est une réalisation importante, qui confirme les résultats et le signification de «l’école».
Un indicateur très important, confirmant l’existence et l’importance des réalisations de l’école sont également des témoignages, des distinctions, des citations et des opinions dans le domaine de la science. Le traitement de la surdité partielle – en tant qu’une école polonaise dans la science mondiale remplit toutes les conditions mentionnées ci-dessus.
Le programme lancé en 1997 par Skarżyński qui combine l’audition obtenue par la voie acoustique avec l’audition obtenue par la voie électrique après la pose d’un implant a réuni dans l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition un groupe de plus de 50 médecins spécialistes : médecins ingénieurs cliniques, psychologues, pedagogues, orthophonistes et techniciens. Ils ont la contribution scientifique, clinique, didactique et de l’organisation à des réalisations de l’«école». Les leaders de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition sont les auteurs de plusieurs centaines de publications et de présentations dont lesquels des collaborateurs, des partenaires et des co-auteurs sont 52 scientifiques de 34 pays. Dans les années 2000 – 2016 l’équipe de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition (en collaboration avec ses partenaires étrangers ou eux-même) a présenté lors des congrès continentaux en l’otorhinolaryngologie et en audiologie et les domaines connexes – 2135 présentations. En parallèle, le même groupe a publié 1564 travaux concernant tous les aspects de diagnostic, traitement et réhabilitation de la surdité partielle. Des études ultérieures, des analyses, et des observation de plusieurs années qui concernent le plus grand groupe dans la médecine du monde des patients présentant une surdité partielle – 3176.
En parlant de l ‘«école polonaise», il convient de noter quelques activitées et dates critiques. En 2000, lors des congrès européens à Anvers et à Berlin le prof. Henryk Skarżyński et le docteur Artur Lorens ont présenté les premiers rapports sur des valeurs de l’audition residuelle non-fonctionnelle. La conservation de cette petite audition après la chirurgie de la pose d’un implant cochléaire est important pour soutenir la réhabilitation de l’audition
et de la parole, et de consérver la structure intacte de l’oreille interne, qui à l’avenir permet d’appliquer des méthodes de traitements novatrices. Dans le même temps l’application à ce stade du traitement de la surdité partielle à l’aide d’un implant cochléaire permet le développement de l’audition, de la parole et de la maîtrise d’un ou même plusieurs langues. La deuxième étape critique, se référant à la surdité partielle classique, c’était la performance de la première opération du monde de la pose d’un implant chez un adulte par le prof. Henryk Skarżyński en 2002. Avant cette opération pionnière, la patiente recevait librement seulement des fréquences basses, jusqu’à 500 Hz. Pour le reste son oreille réstait complètement sourd.
La conservation de l’audition après l’opération dans le gamme de réception des tons bas après le complètement de tons restants au travers de la stimulation électrique a entraîné le développement dynamique de cette orientation de la recherche et la pratique clinique. Après 2 ans de l’obsérvation des patients adultes opérés à l’Institut le prof. Henryk Skarżyński a effectué la première chirurgie d’implant cochléaire dans le monde chez les enfants présentant une surdité partielle. De plus, en 2009, il a présenté la première présentation du monde sur le traitement de cette maladie, tandis qu’en 2010 il est apparu une publication présentant le concept de Skarżyński concernant le traitement de divers groupes de patients atteints de la surdité partielle. Cela impliquait la prise en compte de trois critères:
a / utiliser la méthode chirurgicale des « 6 pas » de Skarżyński
b / sélectionner et réaliser une approche à l’oreille interne par la fenêtre ronde comme la manière la plus physiologique,
c / utiliser de différents systèmes d’électrodes souples parmis eux l’électrode Cochléaire SRA – conçue par Skarżyński.
La continuation du développement du programme de traitement de la surdité partielle a eu lieu dans l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition. Simultanément, le prof. Skarżyński avec son équipe diffusent cette méthode dans le monde, en présentant leur objectives lors tous les grands congrès scientifiques mondiaux et continentaux. Ces présentations ont été complétées par des démonstrations des opérations menées par Skarżyński en Asie, en Europe et en Amérique. En parallèle, pour la diffusion des connaissances cliniques et pour procurer une formation d’entraînement optimale on a lancé en 2007 une série d’ateliers internationaux et scientifique de formation de droits d’auteur (depuis 2016 il y a eu 24 éditions) – Window Approach Workshop. Jusqu’à 2016 un groupe de plus de 3500 otochirurgiens de partout dans le monde ont profité de cette formation pratique, des études et des observations des patients ainsi que des démonstrations des opérations. Depuis 2010, chaque année lorsque de journées mondiales de téléotochirurgie au sein de Live International Otolaryngology Network on organise des présentations des opérations de surdité partielle en utilisant des différents types d’électrodes et des divers systèmes d’implants réalisés par Skarżyński pour des observateurs du monde entier. Simulatnément, ces démonstrations sont présentés en direct de plusieurs centres – de l’Australie, l’Asie, l’Europe et les Amériques. Ils réunissent de quelques à plusieurs milliers de participants.
La présentation de l’école polonaise dans le traitement de la surdité partielle a été précédée par la grande contribution du groupe international de léaders qui ont participé à la mise en œuvre du programme de traitement de la surdité totale. Les meilleurs dans ce domaine dans le monde ce sont :W. House et T. Balkany des États-Unis, Ch. Choaurd de la France, K. Burian de l’Autriche, E. Lehnhardt de l’Allemagne, G. Clark et W. Gibson de l’Australie. La plupart de ce groupe international des léaders a participé à des conférences organisées par une équipe de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition en Pologne.
Les préparatifs pratiques pour un lancement du programme de traitement de la surdité dans notre pays, le prof. Henryk Skarżyński a commencé en 1991 avec le soutien de la Fondation pour le Développement de la Médecine « L’homme à l’homme ». Le 16 et 17 juillet 1992, il a effectué la première opération dans le traitement de la surdité totale. La poursuite du développement du programme de traitement a entrainé à une expansion progressive
des indications pour le traitement de la perte auditive avec des implants cochléaires. Cela a permis de jeter les bases de la mise en œuvre du programme de la surdité partielle. Dans la première période de sa réalisation dans les années 2002 – 2008 le programme a concerné la liaison de l’audition électrique avec la conservation de l’audition naturelle jusqu’au niveau de 500Hz. Dans les années suivantes, le complètement électrique a été appliquée jusqu’au niveau de 750Hz et 1000Hz. La plus grande réalisaton c’étaient les premières publications du monde des années 2014 et 2015, dans laquelle Skarżyński et ses collaborateurs ont présenté la possibilité du traitement de la surdité partielle, en maintenant l’audition naturelle jusqu’à 1500 Hz. Dans la pratique clinique, cela signifie la possibilité de traiter les patients avec cette perte de l’audition à tout âge. Cela ouvre également de nouvelles perspectives pour le traitement de l’audition des personnes âgées. Jusqu’à trois quarts des personnes âgées de plus de 70 ans ont de divers troubles auditifs qui nuisent la communication de tous les jours. À l’échelle mondiale, des dizaines de millions de personnes ont une surdité partielle classique à niveau de plus de 1500 Hz. Donc, ce ne sont pas des personnes sourdes. Dans les tests de diagnostic effectués en silence, leur compréhension de la parole peut atteindre le niveau de 40 – 60 pour cent. Cependant, dans des conditions standarisées d’essai audition dans le bruit où ces conditions sont les plus semblables à naturelles, l’intelligibilité de la parole descend à 11-22 pour cent. Cela provoque une séparation progressive, le retrait, et chez le plus en plus grand nombre de patients – les dépressions profondes. Dans les sociétés modernes, ce groupe devient de plus en plus nombreux, ce qui signifie que la surdité partielle aujourd’hui peut être considérée comme un problème social.
À la charnière du XX et XXI siècle certains équipes dans le monde ont fait attention au problème de consérvation de l’audition résiduelle non-fonctionnelle, et donc de maintenir l’intégrité de la structure de l’oreille interne. La tendance initiée par une équipe de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition, en particulier les premiers résultats obtenus chez les enfants et les adultes en 2000 ont réalisé que l’oreille interne intacte peut être utilisé à l’avenir pour utiliser la technologie du futur pour restaurer et / ou maintenir une bonne audition à tout âge.
Jusqu’à aujourd’hui, on a développé les différents programmes de traitement de la surdité partielle avec l’audition conservée jusqu’à 250 et 500 Hz chez les adultes. On fait des tentatives pour effectuer des opérations similaires chez les enfants. Les indications actuelles pour la stimulation acoustique et électrique de l’oreille interne endommagée ont été inclus dans la dernière conception de Skarżyński et ses collaborateurs en 2014. Ses objectifs sont présentés dans la figure suivante.
Figure 1. Conception la plus récente du soutien de l’audition détériorée dans les zones indiqués
a/ renforcement acoustique par l’emploi d’appareils auditifs et d’implants de l’oreille moyenne (Acoustic stimulation – AS),
b/ complément électrique pour obtenir de l’audition satisfaisante électro-naturelle ( partial deafness treatment – electro-natural stimulation PDT-ENS),
c/ renforcement électrique de l’audition résiduelle conservée dans les basses fréquences jusqu’à la fréquence de 500Hz ( partial deafness treatment – electric complement PDT-EC),
d/ stimulation combiné électrio-acustique par l’emploi d’un appareil auditif et d’un implant cochléaire ( partial deafness treatment – elektro-acoustic stimulation PDT-EAS),
e/ stimulation électrique uniquement dans les cas où la strucutre de l’oreille interne est les restes non-fonctionnellesde l’audition sont conservées ( partial deafness treatment – electric stimulation PDT-ES).
La recherche de méthodes normalisées pour évaluer les résultats de la thérapie dans des différents groupes de patients du point de vue qualitative et quantitative a été extrêmement importante pour „l’école polonaise ». Le but de Skarżyński et de l’éqipe de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition c’était d’initier travaux dans le cadre du groupe mondial HeaRring qui ont abouti à ellaborer la première échelle scientifique avec ces résultats. Ainsi, en 2012 on a ellaboré et publié l’échelle de Skarżyński et ses collaborateurs, qui maintenant permet de l’archiver et comparer les résultats du traitement chirurgical de plus grands groupes de patients. Les travaux d’un groupe de plusieurs dizaines d’éminents scientifiques du monde entier ont contribué de manière significative à la consolidation de la position de l’ «école polonaise» dans la science et la médecine moderne.
Des citations, des prix ainsi que des distinctions décernés par des assemblées scientifiques et des experts sont un argument finale, qui démontre la forte position de „l’école polonaise » dans la communauté scientifique internationale. En 2015 Erixon et les collaborateurs dans un journal le mieux classé dans ce domaine de la science Ear & Hearing ont souligné: « Skarżyński a proposé le premier groupe de patients avec la PDT-CE en les séparent de ceux avec la PDT-EAS » [26]. En 2011, dans la deuxième revue en ce qui concerne la position Audiology & Neurotology Von Ilberg et une équipe internationale de nombreux collaborateurs ont fait remarquer: «L’équipe de Varsovie a étendu des critères d’admissibilité en posant des implants chez les patients avec la audiogramme à pente forte (PDT-CE). » Plus loin dans le même article, on a souligné: «Jusqu’à présent, Skarżyński rapportait seulement sur l’utilisation de la stimulation électro-acoustique chez les enfants. » Dans le résumé, on a déclaré: «Skarżyński avec son équipe a présenté des résultats convaincants d’utiliser la méthode de traitement de la surdité partielle (PDT) chez les enfants. Après- « Skarżyński a noté que pour poser des implants chez les enfants avec le PDT il faut avoir avoir une expérience antérieure dans l’implantation des adultes avec le PDT ». Plus loin on a encore ajouté: « La technique chirurgicale élaboré par Skarżyński permet de conserver l’audition dans 95-100%. » En 2015, Guimares et ses collaborateurs ont indiqué dans le B.J. Otorhinolaryngology: « Actuellement, la classification de conservation de l’audition proposé par Skarżyński est utilisée le plus souvent. »
Il convient de souligner que les plus grandes possibilités de patients polonais dans le développement de l’audition, la parole, l’apprentissage des langues et le développement des compétences artistiques – vocales et musicales ce sont tout des effets de «l’école polonaise». Leurs compétences musicales qui ont été démontrées au cours du I er Festival International de Musique « Des Rythmes Cochléaires » sont le meilleur exemple de tout cela.
Sur plus de cent différents prix et distinctions reçus sur la scène nationale et internationale par le prof. Henryk Skarżyński et son équipe dans le cadre de la mise en œuvre et la diffusion de l ‘«école polonaise» trois sont les plus remarquables. Le premier, c’est le «Prix de XXIe siècle » – le prix principal dans la compétition mondiale « 21st Century Achievement Award Winners” dans la catégorie des soins de santé pour le Système de Téléfitting et de Télérééducation à Distance à Washington en 2010 dans le cadre de l’élaboration et la mise en œuvre des soins de télémédecine pour les patients avec une surdité partielle.
Le deuxième – Médaille d’Or dans la compétition mondiale Prix Galien – le prix principal, considéré comme l’ »Oscar » ou le prix « Nobel » décerné pour la création du premier dans le monde « Réseau National de Téléaudiologie» pour des patients après la pose d’un implant, décerné à Monte Carlo en 2014. Le troisième – décerné au prof. Henryk Skarżyński, comme l’un des quatre chercheurs du monde, la plus haute distinction de la communauté internationale pour une contribution extraordinaire au développement de la science et de la médecine et de garantir des possibilités optimales de communication interpersonnelle des sociétés contemporaines.
Le prix a été décerné au prof. Henryk Skarżyński entre autres pour son leadership et pour inspirer la communauté internationale à travers de la création d’un centre médical de renommée mondiale dédiée au traitement chirurgical des troubles de l’audition, ainsi que pour et l’intercession inlassable pour les personnes ayant une déficience auditive dans le monde entier.
En commentant le discours du prof. Henryk Skarżyński la rédactrice Jadwiga Kamińska a souligné: le fait d’effectuer en 2002, pour la première fois dans le monde la chirurgie d’implant cochléaire chez un patient ayant une surdité partielle c’était une pas très courageux. Le prof. Skarżyński a été conscient que l’introduction d’une électrode dans la cochlée détruit l’ordre de l’oreille décrit dans la littérature scientifique. En entreprennant cette opération, le Professeur Skarżyński a pris un autre risque – il a organisé la transmission de ce traitement dans l’Internet, de quoi il a informé précédemment la communauté médicale et les journalistes.
Le déroulement de l’opération a été observé par des milliers de professionnels du monde entier. L’opération a été une percée dans l’otochirurgie et le prof. Skarżyński, qui est devenu un pionnier dans l’otochirurgie mondiale, a donné aux patients atteints de la surdité partielle l’espoir de retourner dans le monde des sons et de nouvelles perspectives dans la vie. Au cours du débat, les invités ont écouté 10 présentations et des commentaires des représentants des médias.
Les conférenciers étaient suivants:
Prof. Docteur en médecine, HDR Ryszard Piotrowicz: XXI siècle – le temps de la télémédecine sur l’exemple des applications contemporaines.
Comme l’a indiqué le prof. Piotrowicz, la télémédecine n’est plus un gadget, mais la condition sans remplissage duquel il est difficile d’imaginer adaptation du système de santé aux réalités socio-politiques et économiques actuelles. La mise en œuvre de la télémédecine dans la pratique quotidienne de traitement est la clé du succès. En Pologne, de nombreux centres utilisent de procédures de télémédecine, mais seulement dans le cadre de projets de recherche. Des exemples des systèmes mis en œuvre sont entre autres: la première dans le monde Réseau National de Téléaudiologie, la télésurveillance d’une insuffisance cardiaque à domicile, la plate-forme TMC Cardio, la télétransmission d’ECG des ambulances au laboratoire d’hémodynamique, la téléréeducation cardiaque hybride. De l’avis du prof. Ryszard Piotrowicz téléréeducation cardiaque peut devenir la contribution polonaise aux normes européennes pour la gestion des patients souffrant d’insuffisance cardiaque.
L’éxposé a été commenté par le rédacteur Henryk Szrubarz: Il y aura plus en plus des personnes âgées, mais il n’y aura pas plus des médecins et des infirmières. La médecine ne sera pas moins cher non plus. Heureusement, le marché de la télémédecine se développe rapidement dans le monde – par 12-13 pour cent par an. En Pologne, nous sommes au début de cette voie – la participation des services de télémédecine dans notre marché fluctue autour de 1 pour cent. Nous avons donc beaucoup de rattrapage à faire, mais nous commençons à le faire. Les projections globales suggèrent une réduction de 30 pour cent des dépenses pour l’achat de matériel hospitalier au profit de solutions domicile de télémédecine. Il est une véritable révolution dans la médecine!.
Prof. Docteur en médecine, HDR Mirosław Ząbek: L’utilisation d’un rayonnement gamma comme une source d’énergie thérapeutique.
L’idée de traiter avec le «couteau gamma» implique l’utilisation d’un rayonnement gamma en tant qu’une source d’énergie thérapeutique, qui se concentre sur la zone du cerveau touchée par la lésion. Des faisceaux de rayons gamma, en portant peu d’énergie ne causent pas de dommages aux tissus, à travers lequels ils passent. En se concentrant dans un lieu central détruisent les cellules tumorales. Le Professeur Ząbek a présenté aux participants les derniers résultats des opérations effectuées avec le couteau gamma, qui, grâce aux rayons permet d’enlever des tumeurs et d’autres lésions dans le cerveau tels que les neurinomes vestibulaires, les névralgies du nerf trijumeau, les hémangiomes et les tremblements causés par la maladie de Parkinson.
L’éxposé a été commenté par le rédacteur Paweł Kruś: Je suis d’accord avec le professeur Ząbek que la radiochirurgie moderne devrait être développée en Pologne. Tout d’abord, parce que d’après les méthodes conventionnelles de radiothérapie le patient doit prendre 30 séances thérapeutiques. La radiochirurgie moderne et la radiothérapie réduissent ce nombre à 1 ou 2. Malheureusement, ce domaine ne se développe pas de manière continue, parce qu’il n’y a pas de stratégie stable du Ministère de la Santé. La loie actuelle exige aussi un changement positif.
Prof. Docteur en médecine, HDR Jan Walewski: L’immunologie précise – les réussites et les possibilités en oncologie.
Prof. Walewski a présenté un brève revue des réalisations de l’immunothérapie moderne, qui montre que grâce aux grands progrès de la science, en particulier de la génétique et de l’immunologie ainsi que aux les progrès de la technologie, l’immunothérapie antitumorale s’approche de l’idéale de la médecine de précision qui concerne l’application des facteurs thérapeutiques agissant sélectivement sur les mécanismes qui soutiennent des cellules pathologiques, au lieu de tous les cellules du corps, sains et malades, comme cela se passe dans le cas de la chimiothérapie conventionnelle. L’immunothérapie offre maintenant une nouvelle chance aux patients souffrant de cancer qui auparavant étaient hors de portée de la thérapie pharmacologique rationnelle et dans les cas de certains maladies tumorales a contribué à une augmentation significative de l’efficacité du traitement.
L’éxposé a été commenté par le rédacteur Artur Wolski: Ce domaine de la médecine nous ouvre à de nouveaux espaces et des zones dequels jusqu’à présent nous ne pouvions que rêver. Dans les maladies où les patients et les professionnels perdaient la lutte pour la vie, aujourd’hui – grâce à l’immunologie précise – nous commençons d’avoir des chances.
Prof. Docteur en médecine, HDR Wojciech Wojakowski: La fermeture percutanée des fuites paravalvulaire- une chance d’éviter d’autres opérations sur le cœur.
Des fuites paravalvulaire sont l’une des complications observées chez les patients après l’implantation d’une prothèse de valve cardiaque. L’infection paravalvulaire, le déchirement d’une des sutures, la lésion du tissu autour de l’anneau ou la limitation de la mobilité du disque par le caillot peuvent provoquer la fuite. La chirurgie cardiaque est un procédé préféré de traitement de ce type de maladie. Depuis plusieurs années, la méthode de la fermeture percutanée des fuites est une alternative à la chirurgie. Ce procédé augmente considérablement la sécurité, permet d’améliorer l’efficacité du traitement et donc améliore grandement le pronostic du patient. La procédure de fermeture des fuites est coûteuse, mais toujours moins cher que la chirurgie conventionnelle. En utilisant le fonds du programme STRATEGMED, on crée un nouveau dispositif innovant pour sceller les fuites paravalvulaires.
Le commenaire a été présenté par le rédacteur Ryszard Golański: le Prof. Wojakowski est représentant de la cardiologie invasive, qui est l’une des domaines de la médecine dans lequel on obsèrve le développement le plus dynamique. Des cardiologues invasifs ont de plus en plus de patients, les enfants et les adultes, en conséquence le pourcentage de patients qui viennent à la table d’opération du chirurgien diminue toujours. L’implantation prévaisseau de valves aortiques est un exemple d’une telle procédure, qui est maintenant la norme dans les studios, les salles hybrides et les blocks opératoires. La méthode de la fermeture percutanée des fuites est une innovation dans la cardiologie polonaise.
Prof. Docteur en médecine, HDR Marek Krawczyk: Les espoirs et le danger de la transplantation des organes provenant d’un donneur vivant.
Le Prof. Krawczyk a présenté brièvement aux participants l’histoire de la transplantation des organes provennant d’un donneur vivant, et il a également parlé des avantages d’une telle greffe en particulier en soulignant qu’il est une source supplémentaire d’organes, la chirurgie peut être prévu, et le patient a des meilleurs résultats à long terme. Le prof. Krawczyk a fait attention particulière à une partie de la chirurgie de transplantation du foie de donneurs vivants en montrant des exemples concrets de patients et de leurs familles. En encourageant à ce type de greffes de la famille, ils ont montré aussi que les donateurs vivent beaucoup plus longtemps que la population moyenne.
Le commentaire a été présenté par le rédacteur Zbigniew Wojtasiński: En se référant uniquement aux résultats de Poltransplant pour l’année dérnière, nous pouvons dire qu’en Pologne on effectue peu de transplantations d’organes provenant d’un donneur vivant. Dans le monde entier, plus de moitié de greffes (il s’agit des reins) ce sont des transplantations d’organes provenant de donneurs vivants – en Pologne, c’est 5 pour cent. Les greffes de donneurs vivants dans notre pays, c’est la proverbiale « talon d’Achille » de la transplantation polonaise. C’est à cause des préoccupations de nombreux transplantologues, chirurgiens, qu’il ne faut pas récupérer les organes d’un donneur vivant parce que l’opération elle-même est pleine de grands risques, et le donateur est mutilé. Malheuresement, en pensant de cette façon, nous ne devrions pas effectuer de nombreuses autres opérations. Dans notre pays, nous avons encore le problème non résolu des donneurs non apparentés altruistes.
Prof. Docteur en médecine, HDR Piotr Radziszewski: Du rôle des biomarqueurs dans le traitement personnalisé sur exemple de l’urologie
Les biomarqueurs en le disant autrement ce sont des tests pour caractériser d’une maladie chez un patient particulier. Cela peut être l’imagerie fonctionnelle ou moléculaire finalement. Les biomarqueurs peuvent être également divisés sur diagnostiques, pronostiques et enfin se qui décident d’une méthode de traitement. Bien sûr, les plus grandes émotions et l’espoire sont entraînés par les biomarqueurs qui permettent de décider du procédé de traitement – en indiquant quel médicament concret doit être utilisé chez le patient. En utilisant des biomarqueurs de diagnostic caractérisés par une haute sensibilité et spécificité, nous pouvons sauver du traitement très invasive chez de nombreux patients. D’autre part,
en utilisant des biomarqueurs prognostiques nous pouvons prédire ce qui se passera avec le patient au cours des prochaines années et de planifier le traitement.
Le commentaire a été présenté par la rédactrice Małgorzata Wiśniewska: Nous racontons à nos invités ded maladies tumorales à travers le prisme des patients concrets. Beaucoup d’entre eux ne voudraient pas passer par les procédures médicales désagréables, sinon des essais génétiques effectués plus tôt. Malheureusement, ces tests sont remboursés dans une mesure très limitée. D’une part, nous avons donc les méthodes modernes de traitement fantastiques, et de l’autre – le manque de fonds pour le remboursement des tests avant le traitement. C’est grand dommage.
Prof. Docteur en médecine, HDR Wojciech Witkiewicz: A propos de perspectives pour la robotique en médecine
Le professeur a présenté aux participants de la conférence les dernières normes pour l’utilisation d’un robot chirurgical da Vinci dans la chirugie générale, oncologique, urologique, gynécologieque et otorhinolaryngologique. Le robot est composé de quatre bras. Chacun est pourvue des outils chirurgicaux. Les médecins qui opèrent avec son aide, ils ont deux consoles à leur disposition, et en plus l’image en trois dimensions dans un grossissement de dix fois. En Europe et dans le monde les robots sont utilisés le plus souvent. Aux États-Unis on effectue des milliers d’opérations à l’aide d’un robot. Comme dans de nombreux pays européens, entre autres au Royaume-Uni, en Belgique, au Danemark et en République Tchèque, où ce type de chirurgie est remboursé à 100 pour cent. Les patients polonais pratiquement ne peuvent jamais solliciter l’aide de da Vinci, même s’ils voudaraient payer en partie pour le traitement. Selon la législation polonaise, il est interdit de payer pour les services médicaux dans un hôpital public. Par conséquent, au lieu d’un millier d’opérations, da Vinci a contribué aux opérations de seulement quelques dizaines de patients. Tous les traitements ont eu lieu dans le cadre de la recherche scientifique. Le Prof. Witkiewicz a souligné que le patient opéré à l’aide d’un robot perd dix fois moins de sang que pendant l’opération classique, il sent moins de douleur après la chirurgie, son séjours à l’hôpital est plus court et il guérit plus rapide et il rentre à l’activité quotidienne.
Le commentaire a été présenté par le rédacteur Krzysztof Jakubiak: La robotique se développe non seulement en chirurgie. Les robots sont utilisés dans la réhabilitation, ils s’occupe de soins et de divers types de thérapie. Très intéressant, ils sont aussi des rapports médicaux sur les pilules robotiques (soi-disant IT) qui délivrent le médicament à l’endroit désiré dans corps du patient. Récemment, il est apparu la première infirmière robotique.
Prof. Docteur en médecine, HDR Wiesław Nowiński: Des nouvelles orientations en médecine numérique: de modèles virtuels à des systèmes de soutien des décisions
Le Professeur Nowiński, qui a développé plus de 30 atlas numériques du cerveau a présenté l’idée de son invention, à partir de laquelle des dizaines de milliers d’étudiants, de médecins, d’infirmières apprennent et bénéficient. Ces cartes informatiques du cerveau les plus précises au monde sont utilisés pour traiter, entre autres, un accident vasculaire cérébral et la maladie de Parkinson. L’atlas a une résolution beaucoup mieux que toute autre forme de scanner. Cela permet, par exemple, de suivre le processus de guérison, – a souligné le prof. Nowiński, en ajoutant que les cartes du cerveau sont également utilisés pour le traitement des complications d’un accident vasculaire cérébral. L’atlas nous permettra de préciser les zones qui sont déjà perdus, et quels sont exposés à un risque. Actuellement le prof. Nowiński pense également de créer un nouvel atlas conçu pour la maladie d’Alzheimer. Le Prof. Nowiński veut accomplir dans notre pays un projet La Pologne Innovative avec Silicon Valley Polonais. Il a souligné que c’est «notre plus grand défi du XXIe siècle ». Le projet de la création de Technopolis, qui serait le noyau du Silicon Valley Polonais, il a suscité l’intérêt du vice-Premier ministre Jarosław Gowin.
Le commentaire a été présenté par le rédacteur Paweł Kruś: L’idée de construire le Technopolis à Varsovie est extrêmement pragmatique, même si elle peut susciter des préoccupations. Les deux premières étapes de la mise en œuvre de l’innovation: construction d’un prototype et persuasion le marché du travail sont le plus risquées. Malheureusement, les dépenses financières sur la recherche et le développement doivent être énormes.
Docteur en médecine, HDR Tomasz Łysoń: L’exploration endoscopique de la base du crâne – la chirurgie micro-invasive dans les zones anatomiques les plus inaccessibles
L’exploration endoscopique de la base du crâne révèle ses avantages, en particulier lors de la suppression des changements cancéreux. La plupart d’entre eux (par exemple, les méningiomes, les adénomes) ce sont des lésions bénignes, qui n’infiltrent pas les structures du cerveau et qui peuvent être séparés d’eux. La possibilité de l’ischémie prcoce de tumeur grâce à une approche du côté de son approvisionnement en sang est un avantage de l’élimination endoscopique de ces changements (outre d’éviter l’oppression du cerveau).
Dans le cas d’autres tumeurs, par exemple chordome de la zone de clivus même l’élimination complète de la tumeur ne garantit pas l’absence de récidive, donc leur réduction est un résultat acceptable de la chirurgie endoscopique. La chirurgie endoscopique de la base du crâne est une technologie médicale nouvelle et moderne, dans une très large mesure, basée sur la technologie de pointe, ainsi que sur des hautes capacités d’un opérateur. En analysant des rapports cliniques au cours des dernières années, il est impossible de venir à une autre conclusion que l’avenir de la neurochirurgie appartient à l’endoscopie, et que cette technique dans plusieurs années deviendra une technique principale sinon obligatoire des opérations neurochirurgicales.
Le commentaire a été présenté par la rédactrice Monika Zalewska: Vos réalisations sont un exemple excellent de ce que lorsque des scientifiques, des médecins, des professeurs, des entrepreneurs et des politiciens se réunissent et ils parlent en s’écoutant les uns aux autres avec la gentillesse et le respect on peut surmonter d’énormes obstacles et de progresser.
En résumant, les participants de la conférence ont été d’accord que la médicine polonaise est innovante et novatrice. Cependant, dans de nombreux cas, le manque de financement pour des solutions innovantes est un problème. « Nous pouvons être fiers de la science polonaise. Nous pouvons montrer nos réalisations et de partager notre expérience. Autrefois les médecins polonais ont voyagé à étudier dans d’autres pays pour la science, et maintenant de plus en plus, nos collègues étrangers viennent en Pologne pour obtenir la connaissance et l’expérience », a déclaré le président du Sénat Stanisław Karczewski.