– J’espère que cette conférence sera retenu par les participants comme un important événement scientifique, organisationnel et éducatif – a dit le prof. Henryk Skarżyński pour accueillir les participants, parmi lesquels il y avait les professionnels expérimentés et beaucoup de jeunes médecins. – Cette conférence est l’occasion de montrer à la jeune génération comment on peut partager les connaissances et l’expérience – a ajouté le prof. Skarżyński.
Les directives du titre de la conférence sont la quotidienneté dans le travail clinique. Elles facilitent non seulement le traitement des patients, mais aussi elles permettent de comparer les effets du traitement avec d’autres centres cliniques, le professeur Paweł Stręk l’a souligné lors de la conférence inaugurale. Dans une situation où les patients de plus en plus rapportent une réclamation, en utilisant souvent l’aide d’avocats, les directives peuvent également agir comme une police d’assurance pour le médecin. Leur connaissance et le respect dans la pratique clinique quotidienne sont donc extrêmement importants, bien que dans le respect général des procédures, selon certains experts, est contraire à la conviction que la médecine est un art.
Dans un vaste programme de la conférence à Zakopane il y avaient des questions concernant le diagnostic, le traitement et la réhabilitation de l’audition et des troubles de la parole, y compris les dernières possibilités de traitement chirurgical chez les patients qui sont sourd d’une oreille, et dans le second oreille il y a des troubles auditifs. À ce sujet le prof. Henryk Skarżyński a consacré sa conférence inaugurale. Sur la base de nombreuses années d’expérience on a élaboré des normes qui permettent un traitement chirurgical efficace d’une oreille qui fonctionne ou qui fonctionne partiellement a dit le prof. Skarżyński. De tels traitements sont effectués sans hésitation en cas des otites, quand il faut sauver la santé, et parfois même la vie du patient. Le traitement chirurgical est aujourd’hui pris en considération chez les patients avec de différents types de dommages causant une perte auditive neurosensorielle ou l’otosclerosis de l’oreille unique qui fonctionne.
Dans le cas de la perte auditive se produisant dans la seule oreille qui fonctionne, si des essais d’appliquer des aids auditifs ne donnent pas de bons résultats nous proposons actuellement la pose d’un implant, a souligné le professeur Skarżyński. Son type est choisi individuellement, en fonction de la perte auditive. Dans le cas de la mise des prothéses auditives dans la seule oreille qui fonctionne on utilise des implants auditifs à conduction osseuse et des implants de l’oreille moyenne ainsi que des implants cochléaires. La sélection d’une électrode appropriée permet de maintenir la structure intacte de l’oreille interne et de l’audition résiduelle naturelle.
Le traitement de l’otosclerosis a toujours été une tâche difficile pour les médecins. La chirurgie de l’oreille affectée du processus de la maladie lorsque l’autre oreille est complètement sourd, il est le plus grand défi. La chirurgie, cependant, est pour ce type de patient la seule chance de rester dans le monde des sons. Pas chaque otochirurgien est en mesure d’entreprendre une telle opération et l’effectuer professionnellement. Le professeur Henryk Skarżyński est à cet égard beaucoup d’expérience – pendant 35 ans de son travail il a effectué 19 mille chirurgies pour traiter l’otosclerosis, y compris près de 500 de ces procédures chez les patients déjà sourd d’une oreille.
– Quand, en 1998 pendant l’un des congrès mondiaux, avant la réunion nationale des otolaryngologistes et la discussion de la table ronde prévue, en y préparant j’ai demandé les plus remarquables otochirurgiens au monde, quel est leur avis sur l’opération d’une seule oreille qui fonctionne, seulement trois d’eux ont vu – indications à un tel traitement tout en maintenant une grande prudence. D’après la majorité d’eux il faudrait essayer d’utiliser des aids auditifs et d’attendre. Le problème est que le développement de la maladie ne peut pas être arrêté. Voilà pourquoi nous avons fait tout de ne pas attendre et de ne pas reporter son traitement – a rappelé le prof. Skarżyński pendant son cours.
Actuellement, il y a beaucoup de possibilités de la reconstruction de l’appareille conductrice de l’oreille moyenne en utilisant des prothèses qui remplacent un étrier enlevé qui ne bouge pas. Il existe plusieurs types de ces prothèses. Le professeur Skarżyński, qui lui même a développé l’un des modèles au cours de la conférence a souligné combien il est important de régler la longueur de la prothèse, et parfois sa modification pour qu’elle correspond le plus possible à l’anatomie du patient et à la taille de son oreille. Le professeur Skarżyński a sensibilisé des otochirurgiens présentes à la conférence comment il est important de sceller le piston en utilisant un caillot de sang veineux pendant l’opération. C’est une erreur d’utiliser pour cela un morceaux de graisse, ce qui arrive encore dans certains centres, a souligné le professeur Skarżyński. Chaque quatrième opération réalisée de cette manière incorrecte se termine par des complications, telle que la fistule. Cela arrive parce que la graisse, par opposition à un caillot de sang, ne s’intègre pas avec la muqueuse, ne scelle pas bien le piston de la prothèse.
Des sessions consacrées à l’otochirurgie, aux progrès dans le domaine des implants cochléaires et auditifs, présidé par le professeur Henryk Skarżyński ont été le complément de sa conférence inaugurale. Ce fut l’occasion de mettre en valeur les excellents effets du traitement que les spécialistes de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition obtiennent chez les patients ayant divers types de la perte auditive grâce à l’utilisation de plusieurs types d’implants. Le dr ing. Artur Lorens, HDR a présenté, entre autres, les derniers résultats de la recherche menée dans le Département de l’Institut des Implants et la Perception Auditive, qui montre que dans le cas des patients présentant une surdité unilatérale et des patients avec la perte auditive asymétrique une implantation d’un implant cochléaire est une chance non seulement de restaurer l’audition binaurale, mais aussi l’audition directionnelle. Après l’opération et une bonne rééducation les patients commencent à bien situer la source du son, afin qu’ils puissent communiquer plus facilement avec d’autres (plus d’attention à ce sujet nous consacrerons dans le prochain numéro de «Słyszę»).
Au cours de la session consacrée aux implants cochléaires la conférence au cours de laquelle Piotr Henryk Skarżyński, docteur en médecine, HDR a presenté des rapports sur l’utilisation de nouveaux types d’implants et de nouvelles idées pour le traitement de la perte auditive a rencontré un grand intérêt. Une grande discussion a été suscité sur tout par des rapports presentés par docteur Skarżyński, HDR concernent les premières tentatives de la pose des implants par des robots. La robotique est l’une des nouvelles directions en médecine. Les deux premiers chirurgies à l’aide de robots spécialement programmés seront effectués dans un centre otochirugical à Berlin, l’a dit dr Skarżyński, HDR. En se référant aux test de stimulation optique (avec l’utilisation d’un faisceau de lumière) du nerf auditif dans des laboratoires japonais et de la régénération des cellules défectueuses de la cochlée en utilisant des cellules souches, il a noté que même les patients ayant un implant posé pourront proffiter de ces méthodes (si des scientifiques réussissent à les développer). Comme il a été souligné à plusieurs reprises au cours de la conférence, la méthode élaborée par le Professeur Henryk Skarżyński de l’introduction de l’électrode à travers la fenêtre ronde est atraumatique et permet la préservation des structures existantes de l’oreille interne.
Un thème important, prennant en considération le congrès organisé dans deux mois à Varsovie (1st World Tinnitus Congress) c’étaient les acouphènes. À leurs causes, le diagnostic et le traitement dr Agnieszka Szczepek, HDR qui depuis 11 ans travaille dans le plus grand hôpital universitaire en Europe – Charite a consacré son cours inaugural de la conférences. Elle est l’auteur de quatre livres sur les acouphènes et le membre du réseau européen de recherche – Tinnet, qui s’occupe de l’analyse des normes actuelles et de la création des normes nouvelles du diagnostic et de la classification des acouphènes. Au cours de sa conférence, le dr Szczepek a présenté des méthodes lesquelles on essaye d’utiliser dans le traitement des acouphènes. Actuellement la méthode cognitivo-comportementale est considérée comme une méthode efficace prennant en considération toute le spectre de ces méthodes. C’est la même méthode qui est utilisée par exemple dans le cas de l’arachnophobie. Au cours de la séance, on montre au patient des araignées et on l’habitue peu à peu à leur vue – a expliqué le dr Szczepek. Dans le cas des acouphènes le traitement vise à habituer aux sons fantômes. L’extrait de Ginkgo biloba est considéré un produit pharmaceutique efficace, a-t-elle dit lors de la conférence.
Le sujet des acouphènes, qui a été touché par le Dr Szczepek, a été continué au cours de la session consacrée à des acouphènes, qui a été dirigée par le Dr Danuta Raj-Koziak, chef du Département des Acouphènes de l’IFPS. Cette session a été l’occasion de discuter de nouvelles idées pour le traitement des acouphènes, dont l’efficacité est confirmée par les résultats des recherches menées à l’Institut. Le dr Rafal Milner a présenté les résultats qu’on a obtenus après la thérapie Neurofeedback des Potentiels Corticaux Libres chez les patients souffrant des acouphènes chroniques. C’est un trouble, pour lequel jusqu’à maintenant il n’y avait pas des thérapies efficaces. D’après les recherches du dr Milner le neurofeedback peut être une alternative dans le traitement de ce type des acouphènes. Après l’achèvement de l’entraînement chez les patients on a observé un certain nombre de changements avantageux dans l’activité électrique du cerveau, on a enregistré, entre autres, la normalisation de l’activité de repos de l’EEG dans les zones et des réseaux des structures qui prennent partie dans la production des acouphènes ou ont l’influence sur les émotions. De plus, la recherche du questionnaire a montré que les patients après les sessions de neurofeedback ont mieux réussi dans la vie quotidienne. Des résultats positifs ont également été obtenus dans l’expérience, au cours de laquelle les patients souffrant des acouphènes chroniques ont fait du yoga deux fois par semaine le sous la supervision d’un professeur certifié de yoga de l’Inde. L’EEG fait dans un groupe de plus de dix personnes avant l’entraînement et après quelques semaines de sa durée a montré que les exercices de la respiration et des muscules affectent l’activité bioélectrique du cerveau, ce qui provoque la tranquillité émotionnel. Après l’entraînement ona a également observé des changements dans les structures cérébrales décrites comme des cruciales pour générer des acouphènes. Au cours de la conférence, les résultats des travaux ont été présentés par: Małgorzata Ganc et Iwona Niedziałek. Un grand intérêt des participants ont suscité des conférences sur la soi-disant l’hospitalisation psychologique, menées par des psychologues de l’Institut au Centre International de Réadaptation à Łeba. La thérapie de groupe, dont le but est d’adapter au problème – les acouphènes, apporte de très bons résultats, de quoi Małgorzata Fludra et Izabela Sarnicka ont parlé lors de la conférence
Les travaux présentés ont confirmé ce que le Szczepek a indiqué précédemment – les acouphènes ont une forte association avec le stress (comme le premier cette rélation a decouvert un psychiatre américain Edmund Jacobson, le créateur de la technique de relaxation et du biofeedback). Par conséquent, selon les instructions du Dr Szczepek, un patient qui se présente au cabinet du médecin avec le problème des acouphènes, il ne faut jamais dire qu’il atteint d’une maladie incurable. Le médecin devrait lui dire avec l’optimisme: « C’est très bien que vous êtes venu chez moi, nous allons faire quelque chose avec ce problème. » Le problème de l’acouphène ne doit pas être sous-estimé. Plus de 10 pour cent des patients souffrant de cette maladie sombrent dans la dépression ce que a été souligné pendant la conférence par le prof Jurek Olszewski, chef de la Clinique de l’Otolaryngologie, de l’Oncologie Laryngologique, de l’Audiologie et de la Phoniatrie du Centre Hospitalier Clinique de l’Universitaire de Łódź.
Lors de la conférence beaucoup de temps on a consacré à la rhinologie, et en particulier aux méthodes de traitement de la sinusite. Les directives de l’Académie Americaine de l’Otorhinolaryngologie – Chirurgie de la tête et du Cou sur la sinusite chez les adultes ont été présentés lors de la conférence inaugurale le Prof. Paweł Stręk, président de la Section de la Rhinologie et de la Chirurgie Plastique de la Société Polonaise des Otorhinolaryngologistes Chirurgiens de la Tête et du Cou. Pour des méthodes endoscopiques de traitement de ces sinus on a consacrée une session séparée, au cours de laquelle le dr en médecine Iwona Gwizdalska a discuté, entre autres, la rôle d’un biofilm bactérien dans la formation de la sinusite et elle a présenté des méthodes chirurgicales pour le traitement de la sinusite, en utilisant des ballons.
Les spécialistes de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition ont également présenté les résultats de leurs recherches sur les questions de l’otologie, des méthodes de recherche objectifs et de la réhabilitation de l’audition. Ce dernier point a fait l’objet d’une table ronde, présidé par le dr en médecine Anna Geremek-Samsonowicz, le chef de la Clinique de la Réadaptation de l’Institut. En commencant la discussion elle a rappellé des objectifs de la reéduction de l’audition développés par le dr Joanna Szuchnik qui sont toujours actuels (après la première opération de la pose d’un implant cochléaire en Pologne par le prof. Henryk Skarżyński). – A ce moment-là, nous ne comptions pas que le patient avec l’implant comprendra la parole, aujourd’hui nous nous efforçons de faire en sorte que le patient comprend de la meilleure façon non seulement en silence, mais aussi dans des conditions acoustiques difficiles – a déclaré le dr Geremek.
Le spectre des sujets abordés lors de la conférence était très large. Il y avait des sujets qui concernent, entre autres, la génétique, l’imagerie, les troubles auditifs centraux, l’otoneurologie (session supplémentaire consacrée au vertige et son traitement), troubles de la voix et la réadaptation phoniatrique, l’otorhinolaryngologique pédiatrique, ainsi que l’oncologie. Des cancers de la peau du visage, de plus en plus fréquentes chez les populations vieillissantes, ont été le thème de la table ronde.
Les conférences ont été accompagnées de 21 ateliers, un teste des connaissances otorhinolaryngologiques pour des médecins préparant à la spécialisation et deux sessions de jeunes scientifiques. Pour les débutants dans le domaine de la science la présentation des sujets choisis en présence d’experts médicaux (président de la session c’était le prof. Henryk Skarżyński mais à la table présidentiel il y avait encore : professeur Jurek Olszewski et le dr en médecine Anna Geremek-Samsonowicz) est devenue une leçon unique. Les jeunes scientifiques ont discuté, entre autres, les résultats de la recherche sur les troubles de l’odorat, les effets de l’implantation cochléaire chez un patient avec le syndrome de Cogan (une maladie auto-immunologique qui se présente par des symptômes de l’inflammation de la kératite et les troubles auditifs) et les ennuis des acouphènes chez les patients avant l’implantation et après l’implantation des implants auditifs. Telles présentations, après l’élaboration pourraient être présentés à des congrès internationaux, a déclaré le prof. Henryk Skarżyński en encouragant les participants de la session de jeunes scientifiques à la participation à une série de grandes conférences mondiales organisée par l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audience et Institut des Organes Sensoriels. En mai, il y aura deux réunions internationales: 1st World Tinnitus Congress et XXV International Evoked Response Audiometry Study Group Biennial Symposium (IERASG). En 2018, il aura lieu 4th International Symposium on Otosclerosis and Stapes Surgery (conférence se déroula à Cracovie, d’où il vient le professeur Jan Kowlaski l’un des pionniers dans le traitement de l’otospongiose.), en 2019 – 32nd Politzer Society Meeting 2nd World Congress of Otology, tandis qu’en 2020 – XXXV World Congress of Audiology. – Nous réalisons toutes ces réunions avec l’intention de montrer à la communauté scientifique internationale nos réalisations polonaises dans diverses spécialités, a souligné le professeur Skarżyński.
Le professeur Skarżyński a également annoncé la troisième édition du Festival « Des Rythmes Cochléaires », soulignant que les participants, les personnes ayant une déficience auditive, qui, après la pose d’un implant auditif ont l’audition suffisament bonne pour développer les talents musicaux, ils montrent de la meilleure manière à quel point des progrès ont été accomplis dans la science et dans la médecine . Ils ne sont pas seulement des représentants de l’Institut de Physiologie et de Pathologie de l’Audition, mais aussi de tout l’environnement otorhinolaryngologique. – Il est important que quelqu’un qui a des problèmes de l’audition et il reste devant la choix difficile d’une méthode du traitement, il pouvait voir quelles sont les possibilités pour ceux qui ont subi un tel traitement, a déclaré le professeur Skarżyński. Pour l’organisation des événements similaires – comme il a souligné – nous oblige la loyauté envers les patients et envers l’ensemble de notre environnement.